Retour sur ma visite au Centre de Création contemporain Olivier Debré (CCCOD) à Tours

Les lieux culturels ont rouvert leurs portes le 19 mai.

Pour l'occasion, le Centre de Création contemporain Olivier Debré (CCCOD) de Tours a eu la bonne idée d'ouvrir gratuitement du 19 mai au 30 mai.

Voilà une bonne initiative afin de permettre à tous ceux qui n'ont pas eu l'occasion de découvrir ce magnifique lieu culturel tourangeau et aussi à toutes les personnes éloignées de la culture par manque de budget !

J'y ai fait un tour la semaine dernière car ce lieu me manquait beaucoup même si j'avais vu l'exposition hors-studio en février dernier mais hélas de dehors e sous la pluie.

J'ai pu découvrir 3 expositions ; "Times in collapse" de Nicolas Lamas, "Étendue, corps et espace. Olivier Debré et les artistes-architectes", "Atlas des régions naturelles" d'Eric Tabuchi,  et redécouvrir l'exposition "Odyssées" de Marie-Anita Gaube.

D'origine péruvienne et installé à Bruxelles, Nicolas Lamas confronte les cultures et les époques par associations d'objets, d'images, de concepts et d'idées.

Ses œuvres convoquent des notions universelles souvent ancrées dans les gestes archaïques ou la nature, tout en les replaçant dans notre époque contemporaine et ses réalités technologiques.

Cela produit des chocs surprenants, aux interstices de différents mondes subjectifs, de multiples langages et modes de perception possibles.

Cette exposition a comme ambition de rassembler autour de la figure de l'artiste-architecte Olivier Debré, 16 créateurs qui ont façonné la pensée de leur travail autour de fondements et de principes architecturaux.

J'ai eu un coup de cœur pour le travail d'Eric Tabuchi qui a comme projet qu’il nomme Atlas des régions naturelles a comme objectif de réaliser un inventaire photographique des territoires de la France contemporaine.

L’artiste s’impose un protocole précis qui ambitionne de réaliser 25 000 photographies couvrant 500 régions naturelles d’ici une dizaine d’années. Il s’attache ainsi à révéler l’identité d’une région dans sa simplicité, oubliant le monumental au profit de l’ordinaire et du quotidien. La frontalité des prises de vues et l’absence de toute présence humaine contribuent à donner une lecture objective du territoire, détachée de la fonction architecturale et sociale du bâti.

Vous pouvez admirer son travail de recherche avec différentes cartes de France (voir photo ci-dessus).

Il est bien évidemment passé en Touraine et a photographié aussi bien du patrimoine, la nature ou de vieux bâtiments :

Pour accéder à son Atlas des Régions Naturelles : ICI

Pour (re)lire ma chronique sur cette exposition : ICI